mortalité annuelle par type d'usagers

Evolution du nombre de tués de 1960 à 2016 en fonction du mode de transport.

Représentation graphique de la mortalité de 1970 à 2000 et de 1997 à 2011.

Vous pouvez également accéder à un tableau Excel de la mortalité mensuelle depuis 1973 jusqu'à maintenant. La mortalité était constatée jusqu'à la fin du sixième jour pour la période antérieure à 2005. Les valeurs ont été corrigées pour obtenir une évaluation de la mortalité au 30ème jour qui est la norme européenne actuelle. Des différences peuvent être observées entre les séries publiées. Dans son bilan de l'année 2005 (qui a été l'année à partir de laquelle les décès ont été pris en compte jusqu'au 30ème jour après l'accident), il est indiqué que la majoration des valeurs antérieures à 1993 a été de 9%, puis 5,7% de 1993 à 2003 et 6,9% en 2004. Cette dernière valeur a été obtenue en comparant le nombre de décès jusqu'au 6ème jour et ceux survenant jusqu'au 30ème elle est donc plus pertinente que les précédentes qui n'avaient pas porté sur la totalité des accidents d'une année.

Certaines statistiques se limitent à la métropole, d'autres incluent l'ensemble des départements. En 2005, 5318 tués à trente jours ont été observés en métropole et 225 dans les quatre départements d'outre mer, soit 4% des 5543 tués.

 Il est impossible actuellement de produire une estimation précise de l'ensemble des décès attribuables aux accidents. Il faudrait être capable d'évaluer la mortalité tardive des traumatismes graves (paraplégie, tétraplégie, traumatismes cérébraux), mais également les décès provoqués par des modifications du comportement consécutives à un traumatisme sévère ayant laissé des séquelles (suicides, alcoolisme, etc.). Nous ne disposons pas d'études nous permettant d'évaluer cette fraction de mortalité tardive ou indirecte. En théorie les certificats produits par les médecins pour l'ensemble des causes de décès devraient permettre d'avoir ce renseignement. Ces certificats prévoient d'établir une séquence d'événements remontant de la cause immédiate à la cause initiale. Cette dernière peut être ancienne et l'accident initial est souvent omis. Alors que les certificats de décès peuvent prendre en compte un accident ancien, le fait que les bilans annuels publiés par le CepiDc (le serice de l'INSERM qui gère les certificats de décès) indiquent un nombre de décès par accident de la route inférieur au nombre recensé par les gendarmes et les policiers. Ce constat prouve un déficit de prise en compte des décès tardifs.

Des distinctions supplémentaires ont été introduites dans le bilan 2008 (indiqués dans le bilan 2009 de l'ONISR). Le groupe "Autres" réunit les transports en commun, les tracteurs agricoles et les engins spéciaux.