- le discours du ministre,
- le texte d'Alain Peyrefitte (format jpg),
- mon analyse courte sur les erreurs factuelles,
- l'analyse complète de ce discours.
La dysjonction entre l'état des connaissances, l'histoire de la sécurité routière, et ce discours est inquiétante. Le ministre prétend construire une politique "tous azimuts" tout en s'opposant de façon absolue à une action qui était la clé d'une amélioration des résultats : l'abaissement à 80 km/ de la vitesse maximale sur le réseau dépourvu de séparateurs médians des flux de circulation. Les précisions sur l'expérimentation qui sera faite sur moins de 100km de voies veulent donner l'impression de rechercher des preuves d'efficacité acquises depuis des décennies, sans se donner les moyens sérieux de faire une évaluation crédible d'une décision de ce type.
De telles pratiques font perdre toute crédibilité à la politique gouvernementale de sécurité routière. Elles programment l'impossibilité d'atteindre l'objectif fixé par le gouvernement (2000 tués sur les routes en 2020).