Nanterre, rue de Buzenval
Exemple de chicanes réalisée dans un sens unique par une succession d’alternance des zones de stationnement, d’un côté et de l’autre de la chaussée.
Ce type d’aménagement se développe rapidement et plusieurs variantes existent. Quand la seule signalisation au sol assure l’alternance du stationnement, les riverains apprennent à leurs dépens les inconvénients de cet aménagement « léger ». Leurs véhicules assurent le balisage des chicanes et ceux occupant le début de chaque zone de stationnement alterné sont fréquemment accrochés par les usagers qui négocient trop rapidement ou maladroitement leur déport transversal. Cet inconvénient à orienté les municipalités vers l’implantation d’obstacles verticaux visibles et dissuasifs au niveau de ces limites de zones de stationnement alternés. Le risque se limite alors aux seuls véhicules en déplacement qui peuvent heurter les bordures de ces îlots. Quand leur bordure est élevée, identique à celle d’un trottoir, ces obstacles sont bien perçus et très dissuasifs, mais ils sont également une illustration de la difficulté de l’obtention d’un bon rapport entre le risque induit par une protection et les bénéfices que l’on en attend. Dans cet exemple, la chaussée a 6 mètres de largeur, le bord situé du côté de la chaussée des îlots en relief qui limitent les zones de stationnement est à 2,5 mètres de la bordure du trottoir, ce qui laisse une voie libre de 1 mètre de largeur. Un véhicule léger doit se déporter latéralement d’un peu plus d’un mètre à chaque changement de côté de ces obstacles limitant les zones de stationnement. Il faut remarquer que la longueur de chacune de ces zones est variable pour tenir compte des sorties de propriétés. La longueur sur laquelle se fait le déport transversal est donc lui même variable, la valeur minimale est d’environ 10 mètres.
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