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La sécurité routière en France dans la période à venir va dépendre d'une part
de la qualité de la politique nationale dans les limites des actions qui
demeurent sous l'autorité des décideurs nationaux et d'autre part des décisions
prises au niveau de l'Union Européenne, notamment dans le domaine des véhicules.
Il n'est pas pour autant inutile d'être attentif à ce qui se passe dans le
reste du monde pour les raisons suivantes :
- La mondialisation des échanges fait que les véhicules ne sont plus conçus
uniquement pour le marché européen.
- La normalisation des véhicules est réalisés dans une agence des Nations
Unies qui siège à Genève. Ses décisions ont une influence importante sur le
risque lié au véhicule et il faut s'intéresser à ce qui se passe dans cette
structure. La composition des organismes normalisateurs devient déterminante
dans le contexte de la mondialisation. Si ce sont les constructeurs et les
ministres de l'économie ou des transports qui font les normes, la sécurité
sera toujours à la traîne de l'économie. (voir le
WP29 , c'est le sigle de l'agence des Nations Unies, et notamment le
débat de 1999 après le dépôt par la France d'un projet de norme sur la
limitation de la vitesse à la construction et l'enregistrement des vitesses
de circulation).
- Des études de sécurité routière sont faites dans de nombreux pays, soit
dans le domaine de l'évaluation des risques (accidentologie), soit dans
celui de la biomécanique, et il faut bénéficier de ce développement des
connaissances.