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Glissière de sécurité : dispositif de protection destiné à éviter le choc d’un véhicule sur un obstacle fixe ou sa chute dans une zone dénivelée par rapport à la chaussée (ravin, rivière etc.). Elle prévient également les chocs frontaux sur les autoroutes ou les routes à quatre voies lors d'un franchissement accidentel de la bande médiane de séparation. Elle est formée par un ou deux rails métalliques déformables. Cette déformation permet de freiner le véhicule tout en le guidant et elle évite de le renvoyer vers la chaussée et d’autres véhicules. Les murets en béton jouent le même rôle sans avoir ce dernier avantage. A l’opposé ils n’imposent pas un remplacement de l’élément heurté après un choc, alors que c’est nécessaire pour une glissière (facteur de risque d’accident lors des travaux de remise en état, la neutralisation d’une chaussée étant nécessaire). Ces différences de performances et les contraintes spécifiques de chacun de ces modes de séparation des trafics font que les accidentologistes sont plutôt favorables aux glissières pour leur meilleur bilan global, à l'opposé les sociétés d'autoroutes et les motocyclistes sont favorables aux murets, les premières pour leur facilité d'entretien et les seconds parce qu'ils suppriment le risque lié aux supports de la glissière (qui peuvent être réduits avec les doubles glissières s'étendant jusqu'au sol et prévenant le passage au dessous de l'élément horizontal d'un motocyclistes glissant sur la chaussée après une chute . Accessoirement un élément esthétique entre en jeu, les glissières vieillissent mal, en particulier si leur traitement anti-corrosion n'a pas été de bonne qualité ou n'a pas été effectué par un choix délibéré d'économie (mais ce choix est en voie de disparition, l'aspect de glissière rouillé ne donnant pas une image de qualité à la société d'autoroute qui l'utilise, ce sont plutôt sur les voies nationales dont l'entretien est insuffisant que les glissières mal entretenues sont observables).