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Risque : c’est la probabilité de survenue d’un événement défavorable, la «chance» étant son équivalent favorable. L’un comme l’autre s’expriment par un nombre compris entre 0 et 1. La probabilité zéro correspond à un risque ou à une chance nulle de voir l’événement étudié se réaliser. La valeur 1 correspond à une certitude. Le risque peut également s’exprimer sous une forme de pourcentage qui n’est que la valeur précédente multipliée par 100 et l’on peut dire qu’un événement a un risque de se produire qui est de 10% ou de 50%. Il est utile de pouvoir exprimer un risque par comparaison avec un autre, et l’on parle alors de risque relatif. La gravité des risques n'est pas comparable, un conducteur en ville peut avoir une attitude agressive vis-à-vis d'un autre automobiliste qu'il n'aurait pas hors agglomération car elle pourrait mettre en danger sa vie et pas seulement sa carrosserie. Pour ces raisons il est intéressant de caractériser le risque par un probabilité de survenue de l'événement défavorable multiplié par une probabilité de niveau de gravité de cet événement. Encore faut-il se mettre d'accord sur la définition d'un niveau de gravité.

Risque accepté : un individu classe plus ou moins consciemment les risques auxquels il est exposé à un niveau d’acceptabilité qui varie en fonction de la nature du risque (le handicap peut être plus redouté que la mort dans l’imaginaire d’un jeune motocycliste), de son niveau de probabilité ressenti, de l’état d’esprit où l’on est quand s’expose au risque, de la familiarité avec l’activité pratiquée. Nous acceptons plus facilement un risque qui accompagne une activité habituelle que celui qui accompagne une activité rare.

Risque réel : dit aussi risque objectif, c’est le risque mesuré, il peut s’exprimer en fonction de différentes variables, par exemple le risque d’accident au kilomètre parcouru, ou par année d’exposition au risque, ou par modèle de véhicule et par an.

Risque relatif : C'est l'expression la plus compréhensible de l'intensité d'un risque, car elle permet une comparaison. Si l’on compare le risque d’être tué quand on est impliqué dans un accident, suivant que l’on porte ou non une ceinture de sécurité, il est possible de préciser que le risque relatif est proche de 2,3. Cela signifie que la probabilité d’être tué est 2,3 fois plus élevée sans ceinture qu’avec.

Risque ressenti : dit aussi risque perçu ou risque subjectif, c’est celui qui va fixer l’acceptabilité ou le refus d’un risque. Un usager peut ressentir à un niveau plus élevé le risque lié à un voyage en avion par rapport à celui induit par un trajet en voiture, même si objectivement le risque de l’avion est plus faible. Il peut également ressentir un risque élevé lors d'un dépassement quand il dispose d'une voiture de faible puissante et à l'opposé un risque faible avec une voiture très puissante alors que le risque réel sera inverse, les véhicules rapides incitant à aller plus vite et ayant un taux d'accident plus élevé que les véhicules plus lents. Certains spécialistes de la sociologie du risque utilisent également l'expression de "représentation du risque" pour exprimer le fait qu'il ne s'agit pas seulement de sensations et de perceptions, il y a en réalité une construction beaucoup plus complexe de la valeur que chaque individu accorde à un ensemble d'éléments qui vont déterminer le risque et qu'il replace dans ses hiérarchies personnelles. 

Rond-point (anneau, carrefour giratoire) : aménagement routier qui permet de réduire à la fois la fréquence et la gravité des accidents en intersection, en particulier quand il est associé à une priorité à l’usager qui sort de l’anneau sur celui qui entre dans le carrefour. Le contournement de l’îlot central contraint les véhicules à ralentir, en outre en cas de choc leurs directions forment un angle aigu, ce qui réduit la gravité de l’accident qui n’a pas été évité. Initialement réservés à des carrefours de grandes dimensions, les giratoires ont été ensuite utilisés pour des carrefours aux dimensions plus réduites (mini-giratoires) avec une zone franchissable par les poids lourds autour de la zone centrale infranchissable. Un giratoire est moins gênant pour un automobiliste qu’un stop, il est moins bruyant pour les riverains, les véhicules ne marquant pas d’arrêt. De multiples ambiguïtés voire d'erreurs de signalisation sont présentes au niveau des carrefours giratoires, la plupart des variantes sont décrites sur la partie signalisation du site.