Pi4bibliographieselective.html
Le sérieux d’un travail décrivant un très grand nombre de faits avec les
sources de renseignement les concernant est garanti par la nature et la
précision des citations qui permettent de les identifier.
Nous traitons séparément l’usage de la notion de rumeur qui par
définition est développée en l’absence de toute source sérieuse (Pi1rumeurs.html ).
Seules les informations identifiant la personne, l’organisme, la publication
ou le média concernés sont envisagées ici.
Le contraste est étonnant entre la précision des citations des médias
généralistes ou spécialisés de la presse automobile allant dans le
sens des thèses d’Airy Routier et l’absence habituelle de référence
concernant les données provenant d’organismes scientifiques ou de structures
telles que l’Observatoire national interministériel de sécurité routière.
L’analyse des notes de bas de page de « La France sans permis » permet de
relever 37 citations précises référençant :
L’auteur évite systématiquement de produire des références précises sur les faits documentés par des organismes de recherche, des chercheurs ou l’Observatoire National interministériel de sécurité routière. L’attitude va de l’occultation des faits, voire le déni de la réalité à des formulations imprécises :
Ce flou peut également concerner des décisions politiques particulièrement importantes :
La forme extrême de cette occultation des données disponibles et d’affirmations sans preuve consiste à citer une source, par exemple le communiqué d’une association, l’APIVIR du 25 mars 2006, avec le commentaire suivant : « On trouve tout dans ce communiqué : la comparaison avec le problème de l’amiante pour menacer les hommes politiques d’actions ultérieures engageant leur responsabilité ; la référence aux "statistiques des assureurs", aux "publications des chercheurs", jamais référencées qui évoquent un risque particulier des voitures puissantes, sans que celui-ci soit étayé » (FSP p.161). Le site internet de l’APIVIR, contient toutes les références des faits concernés par ce communiqué, avec le plus souvent des citations et des illustrations provenant des documents originaux.
Conclusions
La pratique de la documentation sélective retenant les opinions défavorables
à une politique publique et occultant toutes les sources susceptibles de la
justifier est d’un usage constant dans un « livre d’opinion » destiné à
dénigrer sans informer.
Il suffit alors d’établir la liste des citations bibliographiques et leur
contenu pour comprendre que l’on n’a pas affaire à un livre « sérieux » mais
à une instruction à charge qui ne retient que les éléments favorables aux
thèses défendues. Les autres arguments sont occultés, niés ou déformés.
L’ensemble de ces pratiques supprimant tout équilibre et toute honnêteté
intellectuelle est caractéristique de la manipulation.