Dans un premier temps, un petit groupe de scientifiques a établi l'accidentalité au niveau des voies. L'objectif était de mettre en évidence l'importance du trafic dans l'accidentalité. Un nombre relativement faible de voies supporte un trafic important qui explique la proportion élevée d'accidents.Il faut avoir à l'esprit le nombre limité de facteurs qui vont intervenir dans la localisation des accidents. Ils sont au nombre de trois :
- le trafic. C'est de loin le plus important. Le risque est directement proportionnel au trafic. Entre un trafic de 100 véhicules par jour et 10 000 le niveau de risque est 100 fois plus élevé.
- la structure des voies. Une autoroute ou une voie ne séparant pas les sens de circulation n'exposent pas à des risques identiques. Cette notion est souvent interprétée comme un facteur permettant de différencier les vitesses maximales autorisées. C'est une possibilité quand il s'agit de gérer des autoroutes ou des routes séparant les sens de circulation, mais cette justification n'est pas fondée quand il s'agit de voies ne séparant pas les sens de circulation, car les différences de risques liées à l'infrastructure sont faibles par rapport aux différences de risques liées au trafic.
- La vitesse de circulation qui est un facteur agissant sur l'ensemble des facteurs de risque. L'évolution de la qualité des infrastructures pendant une cinquantaine d'années a réduit l'importance des "points noirs" et des zones d'accumulation d'accidents. Actuellement les accidents se répartissent aléatoirement tout au long des routes. Quand l'alcool, la fatigue, l'endormissement, l'usage d'un téléphone, l'inattention, produisent des pertes de contrôle, elles sont moins fréquentes et moins dangereuses quand la vitesse est plus faible. Quand la vitesse réelle, mesurée, a été importante après la mise en oeuvre des contrôles automatisées, la proportion de tous les facteurs humains d'erreurs de conduite ont été réduits.
Pour rendre plus évidente la répartition très dispersée des accidents, il était nécessaire de localiser avec précision les lieux où ils se sont produits, soit avec les indications de latitude et de longitude, soit avec les repèrages utilisant les bornes en l'absence de géolocalisation sur les BAAC.
Ain 1
Aisne 2
Allier 3
Alpes de Haute
Provence 4
Hautes
Alpes 5
Alpes Maritimes 6
Ardèche 7
Ardennes 8
Ariège 9
Aube 10
Corse 2A
Corse 2B
Aude 11
Aveyron 12
Bouches du Rhône 13
Calvados 14
Cantal 15
Charente 16
Charente Maritime 17
Cher 18
Corrèze 19
Côtes d'Or 21
Côte d'Armor 22
Creuse 23
Dordogne 24
Doubs 25
Drôme 26
Eure 27
Eure et Loir 28
Finistère 29
Gard 30 Haute
Garonne 31
Gers 32
Gironde 33
Hérault 34
Ille
et Vilaine 35
Indre 36
Indre
et Loire 37 Isère
38
Jura
39
Landes 40
Loir et Cher 41
Loire
42
Haute Loire 43
Loire Atlantique 44
Loiret
45
Lot 46
Lot
et Garonne 47
Lozère 48
Maine et Loire 49
Manche 50
Marne 51
Haute
Marne 52
Mayenne 53
Meurthe et Moselle 54
Meuse 55
Morbihan 56
Moselle 57
Nièvre 58
Nord 59 Oise
60
Orne
61
Pas de Calais 62
Puy de Dôme 63
Pyrénées Atlantiques 64
Hautes Pyrénées 65
Pyrénées Orientales 66
Bas
Rhin 67
Haut
Rhin 68
Rhône 69
Haute Saône 70
Saône et Loire 71
Sarthe 72
Savoie 73
Haute Savoie 74
Seine Maritime 76
Yvelines 78
Deux Sèvres 79
Somme 80
Tarn 81
Tarn et Garonne 82
Var 83
Vaucluse
84 Vendée
85
Vienne 86
Haute Vienne 87
Vosges 89
Territoire de Belfort 90
Essonne 91
Val d'Oise 95